Graziela Napolitano – El Campo de la Neurosis en la Obra de Freud, Editora de la Universidad de La Plata, Buenos Aires, 2013.
Dans ce livre publié par l’Université de La Plata (Argentine), en 2013, Graziela Napolitano reprend une partie de nos travaux sur ce qui serait une nosographie psychanalytique (cf. surtout pp. 18-58).
Notamment, notre texte « La Mélancolie dans la nosographie freudienne , paru dans la Cause freudienne, n° 35, Revue de l’École de la Cause freudienne, 1997, pp. 52 et suivantes.
Sans doute, l’un des majeurs problèmes posés à la clinique et à la psychopathologie actuelles des états psychotiques est de pouvoir identifier et caractériser chacune des psychoses. Il s’agit, non pas vraiment d’effectuer cela selon les données de la psychiatrie classique, mais surtout selon les critères propres à ce qui serait une nosographie psychanalytique.
Ce fait nous pousserait à déterminer jusqu’à combien de structures psychotiques particulières on pourrait concevoir pour constituer la base d’une nosographie et d’une nosologie structurelles qui nous semblent nécessaires pour une clinique des psychoses d’orientation psychanalytique.
Notons par exemple qu’un auteur comme Jean Bergeret, avec lequel nous prenons néanmoins des distances sur d’autres sujets, a aussi affirmé la nécessité d’une nosologie structurelle, qui soit appuyée sur l’hypothèse de la psychogenèse et qui soit orientée par les acquis de la psychanalyse. Une telle nosologie structurelle nous permettrait principalement de parler non pas seulement d’une structure unique et générale pour la psychose, mais surtout de plusieurs structures psychotiques.
Dans notre travail sur Manie, mélancolie et facteurs blancs (Beauchesne, 2009), nous tentons de cerner ce qui serait à la base d’une structure propre à la PMD. Car, si cette entité pathologique a été aussi bien caractérisée par la psychiatrie classique, c’est qu’elle doit être le signe d’un quelconque processus structural qui serait spécifique.
Dans ce premier volume de 2009, nous apportons une modulation à cette caractérisation, pour une meilleure définition de son processus spécifique à l’intérieur de la clinique psychanalytique d’orientation lacanienne. Alors, notre problème le plus immédiat serait de définir, à l’intérieur de la clinique différentielle de la forclusion du Nom-du-Père, celle qui serait propre à la psychose maniaco-dépressive (cf. pp. 143-154 et 318).
GAR, Paris, juin 2015.
4 Pingbacks